Les prêts à court terme pour PME, structurés sous forme de prêts in fine, ne peuvent pas être échangés sur le marché secondaire en raison de caractéristiques spécifiques qui rendent ces transactions difficiles. Contrairement aux prêts amortissables, ils ne fournissent pas de paiements réguliers permettant aux acheteurs potentiels d'évaluer la fiabilité et la solvabilité de l'emprunteur.
1. Manque de transparence sur l'emprunteur
Avec les prêts amortissables, les remboursements réguliers offrent une indication claire de la fiabilité de l'emprunteur. Le respect des échéances donne aux acheteurs sur le marché secondaire une base solide pour évaluer le risque. Les prêts in fine, en revanche, ne fournissent pas cette transparence, car le remboursement, intérêts inclus, intervient uniquement à la fin de la durée du prêt.
2. Risque de perception des intérêts par le vendeur
Si un prêt à court terme pour PME est vendu sur le marché secondaire, l'investisseur initial (vendeur) pourrait percevoir tous les intérêts accumulés jusqu'à ce point sans supporter le risque de défaut de paiement du prêt. Cela désavantage l'acheteur, qui assume l'intégralité du risque sans recevoir une part équitable des intérêts déjà accumulés.
3. Protection des acheteurs
Pour protéger les acheteurs sur le marché secondaire contre de tels désavantages et garantir la transparence, les prêts à court terme pour PME ne sont pas éligibles au commerce sur le marché secondaire. Cette règle garantit l'équité et une distribution équilibrée des risques et des rendements entre toutes les parties.
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